Schultüte / Cornet surprise pour le premier jour à l'école / First-day-of-school-surprise-cone


DE:
Eine Tüte, voll mit kleinen Geschenke und Leckereien, die jeder ABC-Schütze von seiner Familie als Geschenk kriegt. Ich habe gehört, dass manche Kinder sogar 2 Tüten erhalten ; soviel zu tragen! Da versteht das Kind schon am ersten Schultag, warum das Leben schwer sei.

FR:
Un cornet plein de bonbons et de petits cadeaux que tous les enfants se rendant pour la première fois à l'école reçoivent en cadeau de leurs parents. Certains, paraît-il, doivent même porter deux de ces encombrant cornets! Très pédagogique: dès le départ, ils sont amenés à comprendre que chacun doit porter son fardeau!


EN:
As Leo puts it: "large cornet of cardboard filled with sweets and little presents given to children in Germany on their first day at school". I heard that some children even get two of these heavy presents! Very instructive: from the first schoolday, they will know that we all have to bear our load.

Pour en savoir plus / For more information
(de) Wikipedia
(en) Wikipedia
(fr)  Arte
Pense-bête/Reminder

FR: prononciation suédoise (/scandinave) de l'anglais
EN: swedish (/scandinavian) pronunciation of English

FR: J'aimerais bien avoir une prononciation aussi bonne que la plupart d'entre eux, mais on peut tout de même remarquer quelques particularités.

EN: Though I'd like to speak English as well as they do, it still is possible to notice a few pecularities.


"hug" -> "hok"
"knee" -> K-nee
"g" -> prononcé systématiquement "gu"
"z" -> "s"
"w" -> "v"
"j"-> "i"

Complément:
Discussion dans le Wikipédia anglais
Lu pour vous: "Bruno, Chef de Police"
de Martin Walker, Diogenes Verlag 2009, 339 pages, 9.90 € pour 264 g


Il s'agit de la traduction allemande de ce polar dans la veine documentaire. Mon libraire n'a mis le texte anglais en rayon que plus tard. Et la série des 'Bruno' n'est pas traduite en français.
Le style n'est de toute façon pas le principal souci de l'auteur et condamner son traducteur serait trop facile. On relève certains tics de langage qui se retrouvent probablement dans l'original:
par exemple, les cheveux semblent toujours 'ébouriffés' [zerzaust], les portraits ne peuvent être que "crachés" ['aus dem Gesicht geschnitten'] et on y 'envoie les gens promener' avec une régularité surprenante ['einen Korb geben' signifie littéralement 'donner un panier'].

Ce qui montre bien que, dans cette France de grand-papa, tout n'est pas nécessairement harmonieux. Et pourtant, dans ce village fictif de Saint-Denis, dans le Périgord, tout semble aller si bien.
Au fin fond de la France ne mène qu'une guerre, contre les contrôleurs de Bruxelles venus faire respecter les normes sur les marchés.
Jusqu'à ce qu'on retrouve le vieil Hamid assassiné dans sa maison isolée, sa croix de guerre volée, en échange de quoi on lui a gravé au couteau une croix gammée sur la poitrine.
Les souvenirs d'une autre guerre refont surface et l'on constate que ce cadre idyllique n'a pas été épargné par les moments les moins glorieux de notre histoire.

Bruno, policier municipal, célibataire, cuisinier amateur, entraîneur de rugby et de tennis pour les jeunes, bien décidé à profiter de la vie après avoir subi une expérience traumatique lors d'une mission de paix dans les balkans, va se retrouver au milieu de ce micmac, entre son village et ses amis, les gendarmes, la police nationale et un jeune procureur ambitieux.

On peut se demander si le livre sera jamais traduit pour la France. Il s'adresse en effet plus à des étrangers qui ne connaitraient pas très bien notre pays et y découvriront des détails qui pourront les surprendre.
On peut observer quelques imprécisions dans le livre: la confusion entre garde-champêtre et policier municipal, le Petrus, pas un château si l'on en croit les étiquettes de ce vin, l'expression anglaise "jolie laide", pas courante en français...

Ah! Et le Général de Gaulle n'a pas dit lors de l'appel  enregistré le 22 juin que la France avait "perdu une bataille mais pas [...] la guerre"... Cette phrase se trouve seulement sur l'affiche.

J'ai lu aussi qu'on reprochait à l'auteur de présenter la France comme une république bananière. Mais n'est-ce pas ce que nous-même souvent nous faisons?
L'auteur ne montre d'ailleurs pas de sympathie particulière pour son ministre de l'intérieur,

La bande sonore pour ce polar est toute trouvée: "À bicyclette" chanté par Yves Montand.
Le livre, bien qu'évoquant les pages sombres de notre histoire, participe de ce mythe de la France de grand-papa, celle d'Amélie Poulain: gastronomie et amour. Car tout est bien qui finit bien, autour d'un grand festin. Ah, ces Gaulois!

En résumé: un policier pas vraiment policier, dans une idylle pas si idyllique. Pour francophiles inconditionnels par un francophile.

Pour en savoir plus:
Martin Walker sur Wikipédia (publié par votre serviteur)
Victor le Terrible interviewé (2005)[3]

Je suis tombé sur une interview de Kortchnoi faite en 2005 par Axel Jomeyer et me suis dit qu'une petite traduction pourrait s'avérer intéressante pour ceux qui ne parlent pas allemand.

le sous-titrage est maintenant complet :

La première partie de l'interview
La deuxième partie de l'interview

[pour des raisons de droits, la traduction doit être regardée directement sur Youtube]

J'apporterai ici par la suite quelques précisions sur les sujets évoqués par Korchnoi:
les simultanées, son style, le secret de sa forme, le jeu à l'aveugle, sa partie contre Lobron, ...

En complément:
Détails sur la troisième partie de l'interview
Détails sur la quatrième partie de l'interview
Lu pour vous: "Les invités"  de Pierre Assouline
[Collection Folio n°5085,  ISBN : 9782070420667, 208 pages 5,60  € pour 132g soit un prix de 42,42 € au kilog]



Pierre Assouline est un grand lecteur; son blog, célèbre et célébré, en témoigne. Il est aussi un observateur de son temps: il suffit là de citer les biographies, entretiens et documentaires que nous lui devons. Le livre puise à ces deux passions.

Les dîners dans la grande bourgeoisie parisienne sont sans doute les rejetons des salons d'antan. Avec force citations -Gustave Moreau, les préraphaélites, Quevedo, Pascal, ...- un arrière-plan culturel est dressé. On espère que les mots d'esprits fuseront dans cette réunion de notables. Et Guitry est au rendez-vous.

Mais que Pierre Assouline s'intéresse aussi aux mots tout simplement ne nous surprendra pas non plus. De nombreuses distinctions sont établies. Pour en citer quelques-unes: fragile/frêle, manquer/rater, taciturne/discret, ... Il collectionne aussi les expressions peu courantes comme "se royaumer" [se prélasser], hypermnésie, mutique... avec parfois ce souci de trouver une tournure nouvelle à de vieux termes; autant aller en boîte avec mémé. Cela peut relever du gargarisme: commensaux, commensaux, commensaux...
Si ce mot est si beau, pourquoi ne pas en avoir fait le titre du livre?

Sans doute parce que le titre revêt un sens double.

Les invités, ce sont d'abord toutes les personnes conviées à cette soirée. L'auteur prend plaisir à brosser quelques portraits, puisque presque un tiers du roman y est consacré. Ce qui nous laisse le temps d'appréhender les nombreux conflits susceptibles d'éclater.

Les invités, ce sont aussi les étrangers dans un pays, à qui on le fait parfois bien sentir, quand ils n'ont pas d'eux-même cette prudence ou cette réserve de ceux qui ne font que passer. Suite à un incident, ils se retrouveront au centre de la discussion. "Madamede", la maîtresse de maison, se voit contrainte d'accepter sa bonne à table, en tant que quatorzième invitée. Étudiante brillante d'origine maghrébine, elle va briser malgré elle l'équilibre délicat tant recherché dans ces réceptions.

Les masques vont tomber, les mondanités et les courbettes seront oubliées.  Plus de mouches au bout des fleurets. Comme nous n'assistons pas pour autant à un banquet platonicien, où la recherche de la vérité serait posée comme idéal, mais à un dîner en ville, où chacun vient pour être en société, la cuisine n'étant même pas essentielle, nous découvrirons non pas la raison, mais les raisons de chacun.

Les convives auront, somme toute, passé une soirée intéressante. Nous aussi.
Ils ne l'oublieront pas de sitôt. Espérons que nous non plus.
"Dom Juan" et son convive de pierre est un classique, maintenant vous pouvez lire "Les invités" de Pierre!


Pour en savoir plus:
* Entretien
* Wikipédia
Victor le Terrible interviewé (2005)[2]

Je suis tombé sur une interview de Kortchnoi faite en 2005 par Axel Jomeyer et me suis dit qu'une petite traduction pourrait s'avérer intéressante pour ceux qui ne parlent pas allemand.

sous-titrée cette fois-ci [pour des raisons de droits, la traduction doit être regardée directement sur Youtube]:


La troisième partie de l'interview

J'apporterai ici quelques précisions sur les sujets évoqués par Korchnoi.

En complément:
Détails sur la quatrième partie de l'interview
Monter/démonter des images .iso sous Linux

Sous Windows, il faut passer par un émulateur comme Daemon Tools ou Alcohol et créer un lecteur de disques virtuel. Sous Linux, tout est bien plus facile.
Pour ceux qui utilisent Gnome, ils peuvent installer GMount, une très simple interface graphique qui vous demande (1) où se trouve le fichier à monter et (2) où localiser le fichier .iso monté (vous pouvez par exemple indiquer: ~/CD1 pour le premier CD monté).

Cependant, nul besoin d'installer ce petit programme, la ligne de commande permet de régler la question facilement. Pas besoin d'être un freak pour y arriver.

Supposons que vous souhaitiez monter une image nommée Banzai.iso qui se trouve dans votre dossier ~/iso  ("~", c'est votre dossier personnel, "iso" un sous-dossier que vous avez créé).
Il vous faut ouvrir une ligne de commande. Voici à quoi cela pourrait ressembler
[En italiques entre crochets, les commentaires sur ce qui se passe]


/ You're working under a slight handicap. \
\ You happen to be human.                 /
 -----------------------------------------
       \   ,__,
        \  (oo)____
           (__)    )\
              ||--|| *
utilisateur@Ordi ~ $ su [vous souhaitez vous inscrire en tant que "superuser"]
Mot de Passe: [vous entrez votre MdP admin]
Ordi  utilisateur # ls [vous voilà inscrit en tant qu'admin, comme l'invite de la ligne de commande l'indique; avec 'ls' vous demandez à voir le contenu, la liste, du dossier où vous vous trouvez]
Images Documents Musique Videos  iso temp  [que des dossiers, la couleur permet de s'en rendre compte]

Ordi utilisateur # cd iso [vous changez de dossier (cd), vous êtes maintenant dans le dossier iso]
Ordi iso #  mount -o loop Banzai.iso ~/temp [vous demandez de monter le fichier iso dans le dossier  ~/temp; il faut bien sûr que celui-ci existe!]
Ordi iso # exit [pour sortir du mode admin dès que ce n'est plus nécessaire, une autre solution aurait été de mettre 'sudo' en début de commande pour que chaque commande qui le nécessite soit exécutée en mode admin. Comme tout le monde le sait, il est dangereux de toujours se balader avec des superpouvoirs]
exit

utilisateur@Ordi ~ $ sudo umount ../temp [sans vous réinscrire pour une session en tant qu'admin, vous demandez à ce que Banzai.iso soit démonté de temp. L'image n'est pas effacée du disque dur mais elle n'est plus lisible]

Comme vous le constatez, une ligne de commande peut suffire pour monter ou démonter une image quand on sait exactement ce qu'on veut.
Encore une fois, pour qui a pris le temps de se pencher sur les fonctionnalités offertes par le système d'exploitation, Linux est bien plus convaincant.