Les Schmid de Gomaringen
-attention, ceci n'est pas un publi-reportage de l'office du tourisme!-

À Gomaringen, village rattaché à Tübingen, tout a été planifié, une belle illustration de cette célèbre vertu allemande, la rigueur. Quand vous venez de Reutlingen, vous ne pourrez pas rater la boulangerie Schmid, qui produit ici-même pour de nombreux points de vente.

Vous admirez l'enseigne et ses merveilleux caractères tellement allemands, du gothique? vous demandez-vous ...Paf! c'était l'erreur fatale... Vous avez butté sur les pavés artistement répartis sur le sol en un fascinant jeu de mosaique..



Ne vous inquiétez pas, a peu près à l'autre bout de l'artère principale, les Schmid sauront prendre soin de vous:
Il ne sera pas dit que l'hospitalité allemande aura été prise en défaut!
Je vous recommanderais de choisir la pierre, parce que la pierre c'est moins périssable.
"Vanité des vanités ! tout est vanité !
Quel profit l'homme retire-t-il de tout le labeur dont il se fatigue sous le soleil ?
Une génération s'en va, une génération arrive, mais la terre subsiste toujours.
Le soleil se lève, le soleil se couche, et il se hâte vers son lieu, d'où il se lève de nouveau.
Le vent souffle vers le sud et tourne au nord ; il tourne, tourne sans cesse, et il recommence ses mêmes circuits.
Tous les fleuves vont à la mer, et la mer ne se remplit point ; au lieu où les fleuves se rendent, ils s'y rendent toujours de nouveau.
Toutes choses peinent au-delà de ce que l'homme peut dire ; l'œil regarde et n'est jamais rassasié, l'oreille écoute et n'est jamais remplie."
L'ecclésiaste (début du chapitre 1)
Le dicton



"L'herbe est plus verte dans le pré d'à côté"
Lyssenko

Mot rare (2)

Les crignons [mot picard]
ondulations laissées sur le sable par la mer

  • «Pourquoi ne crée-t-on pas, pourquoi manque-t-on d’imagination, pourquoi renonce-t-on ? [...] Ainsi nos géographes désignent-ils les ondulations laissées par la mer sur le sable avec l’anglais ripple marks ; les Picards savent eux qu’il s’agit de crignons.» Jean le Boël dans "Le sourire innombrable des mots"

Voir aussi la chronique de Claude Duneton dans "Le Figaro"