Café du Commerce: 
émeutes à Londres

Sacrés Bifteks! Toujours en avance pour les révolutions! Déjà deux révolutions rien qu'au XVIIè Siècle, puis la révolution industrielle...et maintenant ces "troubles", même si nouzôt' dans nos banlieues, nous avons la prétention de bien savoir flamber les bagnoles.
On est en quête d'explications devant une telle rage destructrice. Et souvent, celles-ci commencent par "je sais qu'on n'a pas le droit de dire ce genre de choses mais..." ou bien "ce n'est pas de bon teint mais...".
Mais quoi?
Cette arabesque permet ensuite de faire remarquer sans pouvoir être taxé de racisme que ce sont surtout des personnes "de couleur" que l'on retrouve dans ces émeutes.
Cela rappelle le "je ne suis pas raciste mais...", formule maintenant usée jusqu'à la corde qui vous signale désormais comme ami d'un certain terroir et des bonnes vieilles traditions.

Si l'affirmation vient d'un raciste, s'en défendre par un préambule est encore compréhensible.
Mais si les faits semblent aller contre vos convictions, liberté, égalité, fraternité, amour du prochain et tout le tremblement, afin de ne pas se voiler la face, il vous faut également vous embarrasser de formules.
On se sent prit en défaut de dire ce que l'on observe. Cette crispation du langage est déjà le signe d'un malaise et ne laisse pas présager qu'on arrêtera demain de brûler des voitures.

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