Juan Corzo y Príncipe
Ici apparaîssent quelques commentaires personnels qui ne correspondent pas à l'esprit de Wikipédia.
On évoque toujours les grands champions d'échecs et la façon dont ils gagnèrent leurs premières parties contre des joueurs de second plan.
Ainsi, c'est grâce à Capablanca, contre qui il joua quand celui-ci n'avait que 13 ans, qu'on parle encore de Juan Corzo y Príncipe. L'histoire telle qu'écrite dans les manuels d'échecs est la plupart du temps linéaire: le jeune talent, malgré son manque de connaissances théoriques a fait preuve d'une intuition géniale, l'adversaire ne fut qu'un faire-valoir. Mais le score serré, 6 à 7 (+4 =6 -3) indique que tout ne fut pas si simple. Qu'un joueur de 13 ans puisse jouer de manière remarquable , un siècle plus tard, après les vagues de Grands Maîtres Internationaux en culottes courtes, cela nous impressionne moins.
En analysant un peu ce match, il me semblait parfois regarder des parties de forts joueurs de mon club. L'affrontement fut spectaculaire, les deux joueurs faisant preuve de beaucoup d'inventivité même si de grosses opportunités furent manquées.

Voilà pour le génie recréant tout face à l'âne savant.
Dans ce même livre, on nous assène également que, déjà, il n'y a rien à redire à la façon dont le jeune prodige joue les finales. L'auteur cherche dans le bout de chou le futur champion du monde, il contribue à la légende du Capablanca grand finaliste. Mais, dans ce match, ce sont surtout les milieux de jeux qui sont intéressants.
Les finales ne sont pas toujours belles à voir:
La partie fut finalement nulle 10 coups plus tard.
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